Le collectif de la classe d’âge Bassari est monté au créneau pour dénoncer avec la dernière énergie la pratique mal seine de certains agents du parc national niokolo koba face à la torture sur quatre jeunes Bassari.
En effet, selon Hervé Bangar porte-parole du collectif, dit-il<< nous nous indignons de la manière dont ces agents du parc en manque criard de formation et de pédagogie d’approche pour instaurer un dialogue avec les communautés vivantes dans les zones tampons du parc national Niokolo Koba. Dit-il que ces agents n’ont pas reçu la formation adaptée à leur intervention. Je me pose la question à savoir comment des agents peuvent aller jusqu’au niveau des foyers, en ouvrant des marmites pour vérifier la présence de viandé. Comment comprendre que des agents fassent porter quelqu’un au dot son épouse durant toute la journée, et que ce dernier décédé deux jours après. Comment comprendre qu’un agent tire à bout portant sur un être humain. Hervé Bangar qualifie ces actes ignoble, barbare à la limite doivent cesser, laisser les populations vivres et survivre car elles sont oubliées par l’état.
En effet, ce 21 février 2022, 03 jeunes Bassari et 01 adultes dont catéchiste de BACK BACK dans la commune d’Oubadji département de Salémata, avaient reçu une commande dun agent des eaux et forêts, pour lui couper de la paille au fin de refaire ces toitures de cases, ils y sont rendus et ont été surpris par la brigade de conservation du parc national Niokolo Koba, ils ont été menotté, noué à la bouche avec une corde, puis sur la décision de leur chef, il ont été suspendus un par un sur un arbre et les ont tabassé par des gourdins ,entrainant ainsi de graves blessures. Ces victimes étaient dans l’incapacité de s’asseoir, voir se déplacer, ce qui a conduit l’un d’entre eux aux urgences à l’hôpital régional de Kédougou. A indiqué Hervé Bangar.
Le collectif de la classe d’âge Bassari nous apprend que l’affaire se trouve en ce au tribunal pour situer les responsabilités. Ils exigent que justice soit faite. Ils menacent de passer par d’autres canaux pour se venger si toutefois l’affaire n’est pas tirée au clair, afin de punir les auteurs conformément à aux lois et règlements en vigueur. En marge de ce point de presse, ils ont lancé un appel solennel aux organisations de défense des droits de l’homme pour se saisir de cette affaire.
Le collectif a prévu de marcher le 5 à Salemata et le 6 à Kédougou.
Pape Dayo.