Cette décision, renseigne Les Échos dans sa parution de ce vendredi, fait l’objet de vives critiques au niveau de l’Hexagone.
Des Français, qui n’ont pas du tout apprécié ce geste de Sonko, invitent le Sénégal, tant qu’il y est, à se départir de tout ce qui touche à l’héritage colonial de la France.
D’autres, sans doute les plus radicaux, vont jusqu’à demander aux Sénégalais de se passer de la langue française. Voire même exiger la suppression pure et simple de toutes les aides publiques de la France au Sénégal.
Pour cet internaute français, «dépatiser une rue, c’est comme brûler un livre, comme effacer la mémoire».
Il rembobine : «s’ils peuvent rapatrier leurs ressortissants qui vivent en France qui leur a tout donné, on serait quitte. La prochaine étape de leur émancipation, c’est de développer eux-mêmes leur pays plutôt que de venir chercher la bonne fortune en France.»
Toutefois, quelques rares Français approuvent la décision de Sonko.
Pour rappel, l’avenue du Capitaine-Javelier devient l’avenue du Tirailleur-Africain ; la rue du Lieutenant-Lemoine sera désormais l’axe Thiaroye-44 ; celle du Lieutenant-Truch est rebaptisée Séléki-1886 ; la rue de France cède la place à la rue de l’Union-Africaine et celle du Général-de-Gaulle se fera désormais appeler rue de la Paix.