Avec notre envoyé spécial sur l’île d’Eubée, Nicolas Rocca
La situation dans l’île est absolument sans commune mesure avec celle que l’on a pu constater dans la banlieue d’Athènes. Devant nous, des habitants sont en train de regarder s’enflammer des arbres au bord de la route.
Nous sommes à quelques centaines de mètres de leur village. Ils sont une petite dizaine et coupent des branches pour éviter que le feu ne se propage de l’autre côté de la chaussée. Une épaisse fumée se dégage, on a la sensation que les incendies sont partout.
Avant d’arriver auprès de cet incendie, nous avons parcouru des dizaines et des dizaines de kilomètres de terrains totalement calcinés. Les scènes sont apocalyptiques, avec des villages en partie détruits, des arbres carbonisés, des poteaux électriques brûlés au milieu de la route.
Le ciel est recouvert d’une épaisse fumée orange. De temps à autre, des avions des pompiers grecs viennent le percer, remplis d’eau. Au sol, en revanche, on voit assez peu les autorités grecques.
Le décalage est total, avec la gestion des feux dans la périphérie d’Athènes. Il y avait vraiment énormément de barrages de policiers. Cette fois, il est totalement possible de se rapprocher au plus près des feux.
Au nord d’Athènes, la situation semble en voie d’être maîtrisée. Mais si les autorités demandent toujours d’évacuer les lieux, une partie des villageois reste sourde à leurs appels. D’autres, qui se comptent par milliers, ont dû abandonner leur maison.
Avec notre envoyé spécial sur l’île d’Eubée, Nicolas Rocca
La situation dans l’île est absolument sans commune mesure avec celle que l’on a pu constater dans la banlieue d’Athènes. Devant nous, des habitants sont en train de regarder s’enflammer des arbres au bord de la route.
Nous sommes à quelques centaines de mètres de leur village. Ils sont une petite dizaine et coupent des branches pour éviter que le feu ne se propage de l’autre côté de la chaussée. Une épaisse fumée se dégage, on a la sensation que les incendies sont partout.
Avant d’arriver auprès de cet incendie, nous avons parcouru des dizaines et des dizaines de kilomètres de terrains totalement calcinés. Les scènes sont apocalyptiques, avec des villages en partie détruits, des arbres carbonisés, des poteaux électriques brûlés au milieu de la route.
Le ciel est recouvert d’une épaisse fumée orange. De temps à autre, des avions des pompiers grecs viennent le percer, remplis d’eau. Au sol, en revanche, on voit assez peu les autorités grecques.
Le décalage est total, avec la gestion des feux dans la périphérie d’Athènes. Il y avait vraiment énormément de barrages de policiers. Cette fois, il est totalement possible de se rapprocher au plus près des feux.
Au nord d’Athènes, la situation semble en voie d’être maîtrisée. Mais si les autorités demandent toujours d’évacuer les lieux, une partie des villageois reste sourde à leurs appels. D’autres, qui se comptent par milliers, ont dû abandonner leur maison.