Pour une banale histoire, elle tue la fille de son grand-frère de 2 coups de couteau. Dépeinte comme une malade mentale par sa famille, elle a été arrêtée à Pout où elle s’était terrée.
C’est un véritable drame familial. Une histoire qui met au-devant de la scène la famille Niang du paisible quartier Darou Marnane de Touba. Où toutes les discussions tournent autour de ce drame qui s’est abattu sur cette famille, envoyant un des membres sous terre et un autre vers la prison. A moins que la démence brandie comme moyen de défense ne vienne sauver la meurtrière qui s’était réfugiée à Pout, après son acte. Le drame a eu lieu la semaine dernière, lorsque la présumée meurtrière, M. F. Niang et les enfants étaient restés seuls dans la maison. Les autres membres de la famille Niang étant sortis vaquer à leurs occupations. Comme à leurs habitudes, les enfants jouaient dans la cour, faisant beaucoup de bruit. Un tintamarre que la présumée meurtrière n’a pu supporter. Mais ses nombreuses interpellations n’ont empêché les enfants de continuer à jouer.
Lasse d’interpeller la plus âgée, en l’occurrence M. Niang (4 ans), elle décide d’utiliser la méthode forte. Tante de la victime, elle lui plante un coup de couteau au bas-ventre. La gamine de 4 ans s’affale, criant de toutes ses forces. Sa tante lui ordonne de se relever. Ce qu’elle ne pouvait faire. M. F. Niang lui administre un deuxième coup qui lui sera fatal. Malade mentale, selon ses proches, la dame eut le réflexe lucide de dissimuler le corps sans vie de la pauvre M. Niang sous un lit. Selon toujours un proche de la famille, la présumée meurtrière aurait donné deux coups de couteau à la fille, avant de la traîner loin du lieu du crime. La découverte macabre sera faite tardivement par la grand-mère de la défunte, revenue du marché. Les cris stridents de la vieille femme ont ameuté le voisinage.
Alertés, les éléments de la 23e compagnie d’incendie et de secours de Touba se dépêchent rapidement sur les lieux. Après les constats d’usage, devant les éléments du commissariat spécial de Touba, le corps sans vie a été acheminé à l’hôpital Matlaboul Fawzeini. La présumée meurtrière qui avait déserté les lieux, avant d’être arrêtée chez sa tante à Pout, a été acheminée avant-hier samedi, dans les locaux du commissariat de Touba, pour audition. Devant les policiers enquêteurs, elle aurait reconnu sans ambages les faits à elle reprochés. Sur le mobile de son crime, elle n’aurait rien avancé. Son audition qui se poursuit n’a pas encore livré tous ses secrets. L’’enquête des hommes du commissaire Bachirou Sarr édifiera sur l’état mental allégué les proches de la présumée meurtrière.
Baye Modou Niang, père de la victime et frère de la présumée meurtrière, n’en revient toujours pas. Pour autant, il confirme les troubles psychiques de sa petite-sœur qui en est sujette depuis près de quatre ans. Selon des sources de L’Observateur, la présumée meurtrière était entrée en cavale après son acte. «Nous ne savons rien de ce qui s’est passé. Nous ne sommes pas, jusque-là, convoqués par la police. Et nous nous gardons de raconter des contrevérités sur cette affaire que nous laissons entre les mains de Dieu», coupe notre source au téléphone.