Des tensions se manifestent au niveau du centre hospitalier régional Amath Dansokho, en effet l’intersyndicale SUTSAS et SATSUS
se sont réunis autour d’un seting ce mercredi 23 mars 2023 dans les locaux de l’hôpital régional pour fustiger un certain nombre de difficultés liées au travail. Un ouvrage qui a coûté plus de 20 milliards commune à connaître des conflits à l’interne qui pourrait impacter d’une façon négative sur la santé publique et pourrait également démotiver ceux qui veulent venir à Kédougou.
Doudou sané technicien supérieur, par ailleurs secrétaire général du SATSUS ,
Soukeyna Sakho infirmière et secrétaire général du
SUTSAS et Papa Oumar Sylla représentant du personnel au niveau du conseil d’administration ont portés la voie des travailleurs pour menacer de paralyser le système sanitaire si aucune solution n’est trouvée à leurs problèmes. Selon eux, <<:l’absence du conseil d’administration constitue un facteur de blocage du bon fonctionnement de la structure. Ces derniers qualifie également la gestion d’être nébuleuse, en pointant du doigt sur le deficite du personnel au niveau de la pédiatrie et de la maternité, l’absence de prime et de transport et de logement pour certains agents de santé , l’absence de subvention au niveau de la restauration pour accompagner le personnel bref un manque de communication entre le personnel administratif et le personnel soignant. >>
Quant au directeur de l’hôpital régional Amath Dansokho Elhadji Amadou Dieng, il se dit être au regret de cette situation après tout les efforts consentis pour mettre en place un cadre de dialogue dans lequel des discussions sont déjà ouvertes avec les partenaires sociaux, notamment les différents syndicats et le personnel de santé . Il affirme que l’installation du conseil d’administration ne relève pas des compétences du directeur de l’hôpital, mais plutôt d’un décret présidentiel qu’il attend lui même à l’image des autres hôpitaux qui sont dans la même situation que Kédougou.
En ce qui concerne les primes nécessite un travail au préalable à soumettre au conseil d’administration pour validation. Docteur Dieng n’a pas lésiné sur ses mots pour dire la requête liée aux primes n’est pas recevable, car les contractuels du projet ISMEA ont des primes assez incitatifs sur la base de recrutement et ils veulent demander aussi à l’hôpital de leur ajouter des primes, alors que l’administration veut appliquer un différentiel avec ceux qui n’ont pas été traité de la même façon. Ajoute t-il que nous n’avons rien à nous reprocher sur la gestion interne, car toutes les procédures liées à la gestion sont respectées avec une démarche inclusive, mais le recrutement relève des compétences de la direction. Répondant aux interpellations, il précise que l’hôpital transporte le personnel avec deux bus entre la ville et l’hôpital et d’une façon régulière. Un restaurant du personnel est également mis en place, sur lequel les gens peuvent se restaurer avec un prix abordable de 1000 francs et ce n’est pas une obligation de subventionner la restauration. Il rassure aussi qu’un restaurant sera ouvert aux patients, l’étude de la mise en œuvre et la procédure de passation de marché sont en cours.
Les syndicats sont mobilisés déterminé à mener la bataille jusqu’à obtenir gain de cause, en paralysant le système sanitaire au détriment des populations. Le directeur de l’hôpital régional a réaffirmé son ouverture au dialogue pour trouver des solutions idoines dans l’intérêt des travailleurs et de l’hôpital.