Les habitants de la cité Aline SitoéDiatta, située dans la zone communément appelée Almadies 2, ont exprimé, vendredi dernier, leur colère face aux eaux de pluies qui ont envahi leur quartier. Ils imputent leur calvaire à la Société de promotion et de développement immobiliers (SPDI), coupable, selon eux, de nombreuses violations du contrat qui les lie.
La cité Aline SitoéDiattaest différente de la cité Kalia que certains médias ont désigné par erreur comme le quartier envahi par les eaux. Les deux projets sont dans la même zone, mais ils sont initiés par des promoteurs différents. La SPDI pour le premier et Kalia pour le second.
Et d’après «Madame Dione», présidente de l’Assemblée des copropriétaires des habitations du projet, la cité Kalia n’est pas touchée par les inondations.«Les eaux de pluie ne stagnent pas chez nous, renseigne-t-elle. Nous sommes satisfaits de la performance du Syndic. Celui-ci est assuré par Kalia, qui travaille main dans la main avec l’Assemblée des copropriétaires pour la bonne tenue de notre cité.»
Un habitué des programmes de Kalia ajoute que ce promoteur est «réputé pour la qualité de ses résidences et cités et pour son attachement au respect de ses engagements vis-à-vis de ses clients».
Les habitants de la cité Aline SitoéDiatta, qui sont sous les eaux de pluie, n’en disent pas autant. Ils s’estiment floués par la SPDI. «Ils nous ont vendu des villas, rappelle KivingNdong, le porte-parole des copropriétaires. Dans le contrat de vente, ils nous ont fait miroiter un bon assainissement, des voieries bien goudronnées, des espaces verts aménagés, etc.»
Il poursuit : «La SPDI ne fait que du mirage. Ils nous avaient dit qu’ils allaient nous connecter sur le réseau de l’ONAS. Mais aujourd’hui, ils ont changé d’avis pour des raisons financières. Ils disent qu’ils ne peuvent plus respecter cet engagement. Ils demandent même aux habitants de se cotiser pour vider les fosses septiques. Pourtant, ce n’est pas ce qui a été dit lors de la vente. (…) La gestion des eaux pluviales et l’assainissement n’ont pas été pris en compte par les promoteurs. »
Selon les habitants de la cité Aline SitoéDiatta, le calvaire dure depuis trois hivernages.