Le président du parti Rewmi ne s’oppose pas à une loi d’amnistie pour le leader de Pastef Ousmane Sonko. Idrissa Seck plaide pour une « élection inclusive ».
« Seuls les électeurs peuvent décider d’octroyer ou de refuser un mandat présidentiel. J’ai d’ailleurs une préférence pour le modèle américain, qui permet à tous d’être candidats, même en cas de condamnation », a-t-il déclaré dans un entretien avec JA.
Toutefois, celui qui se considère comme le chef de l’opposition insiste sur le fait que les décisions de justice doivent être respectées avant tout. Selon lui, « un citoyen ne peut pas défier la justice ni refuser de s’y soumettre ». La chance par contre est que « le pouvoir politique peut effacer ce que le pouvoir judiciaire établit ».
Idrissa Seck rejette par contre toute immixtion du pouvoir exécutif dans une procédure judiciaire en cours.