Le projet DAMCAM a célébré à l’instar de plusieurs autres organisations qui se battent pour le droit des femmes et des filles, la journée internationale de la femme. Cette année la journée du 08 mars a pour thème « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes ».
Carrefour international à travers son projet Damcam se bat dans des endroits les plus reculés de la région de Kédougou pour la préservation des droits de ces femmes. Cette journée a été l’occasion pour le projet DAMCAM non seulement de célébrer ces grandes et braves dames, sans qui le monde ne serait pas aussi merveilleux mais surtout de sensibiliser les gens sur les droits des femmes et l’arrêt total et immédiat de toute sorte de violence que subissent les femmes en particulier dans la région de Kédougou.
Des progrès considérables ont été réalisés en matière de droits des femmes au cours de ces dernières années. Cela se traduit par le fait que les femmes occupent de plus en plus des places de responsabilité qui jadis leur étaient inaccessibles. Cependant le combat est loin d’être gagné car malgré ces importantes avancées nous continuons d’assister au recul des droits des femmes dans certaines localités du monde.
Deux activités phares ont marqué cette journée à kedougou. Une marche organisée par le projet DAMCAM avec l’association des femmes enseignantes, Le GED et les femmes catholiques a commencé à la préfecture pour se terminer à la gouvernance avec la lecture d’un mémorandum remis au gouverneur de la région de Kédougou.
La deuxième activité a été un panel organisé au CDEPS de Kédougou. Ce panel présidé par le préfet de Kédougou a été marqué par une forte mobilisation des femmes et des filles venues de partout dans le département de Kédougou. Ce panel qui avait pour thème « les violences faites aux femmes et aux filles à travers les réseaux sociaux » a été animé par DAMCAM et ces partenaires tel que la maison de justice de Kédougou, le GED, l’association KEOH.
Malgré toutes les possibilités et les avantages qu’offre le digital, il n’en demeure pas moins un outil de persécution, de violation des droits des femmes et de l’égalité des genres. Les réseaux sociaux sont hélas souvent des lieux où les femmes et les filles se heurtent à la violence fondée sur le genre, aux attaques misogynes et à l’exclusion numérique. Ce panel a donc été une opportunité pour les panélistes de sensibiliser les femmes sur les dangers du digital mais surtout de les encourager à son utilisation à bon escient car malgré tout, les femmes ont besoin de cet outil pour s’émanciper, se développer au même titre que les hommes.